jeudi 26 avril 2012

Pères en Mer 2012 - derniers détails pratiques

Chers amis navigateurs,

La date de notre embarquement approche.
A distance, je vous sens déjà prêts pour l'aventure de la mer !

Nous serons entre 23 et 24 ! Et de tous les horizons...
Je vous adresse ce message pour vous donner quelques détails pratiques.

Le point de rendez-vous

Nous vous attendons le lundi 14/05/12 à partir de 19h00 à La-Trinité-sur-Mer au ponton E.

Ce ponton est réservé à la location et à notre loueur Spi Location. Nous dormirons tous à bord des bateaux dont les clés seront dans les bailles à mouillage du ponton.


Les skippers vous accueilleront sur le port et sur le ponton pour vous indiquer votre bateau et votre équipage. Nous mangerons à bord des bateaux à partir de 20h30 et jusque tard dans la nuit pour ceux qui arrivent de plus loin.

Je rappelle les noms des 4 skippers (qui seront sur place dès dimanche 13 au soir) :
- Jean-Marie Maury
- Mathieu Masson-Lenoir
- Bertrand Laurioz
- Jean-Michel André

Les 4 voiliers sont tous identiques, de type Dufour 34 (34 ft ~ 10,36 m), dotés de 3 cabines, d’un moteur diesel "in-board" et de tout le confort nécessaire (WC, douche, cuisine, frigo, GPS, etc.).

En cas de besoin, vous pourrez m'adresser un SMS ou m'appeler sur mon GSM au 06.25.94.62.48.

Pour se rendre à La Trinité-sur-Mer, 2 possibilités

Train SNCF Paris-Montparnasse / Auray
N’hésitez pas à réserver vos billets dès maintenant car ce sera le week-end de l’Ascension. A votre arrivée à Auray, une voiture viendra vous cueillir pour vous emmener à La-Trinité-sur-Mer. Transmettez-moi rapidement vos horaires de train.

Quelques horaires de train Paris-Montparnasse / Auray du lundi 14/05/12 :
- Départ 14h09 / arrivée 17h57 / trajet 3h48
- Départ 15h08 / arrivée 18h33 / trajet 3h25
- Départ 17h07 / arrivée 20h31 / trajet 3h24
- Départ 18h09 / arrivée 21h38 / trajet 3h29
- Départ 19h39 / arrivée 23h04 / trajet 3h25

Quelques horaires de train Auray / Paris-Montparnasse du dimanche 20/05/12 :
- Départ 09h44 / arrivée 13h23 / trajet 3h39
- Départ 11h07 / arrivée  15h18 / trajet 4h11

Covoiturage
Le covoiturage, à partir de Paris ou de la Province, est une bonne occasion pour faire connaissance et partager les frais. Que les conducteurs et les futurs passagers se déclarent rapidement auprès de moi afin que j’organise le covoiturage : j’essayerai de publier aussitôt que possible une synthèse des points de départ, des carrosses, des conducteurs et de leurs passagers.

L’équipement personnel
N'oubliez pas de prévoir l'équipement personnel :
- Veste de ciré (ou veste de quart) et pantalon de ciré (ou pantalon étanche à l'eau).
- Bottes et chaussures de pont (type "bateau" ou ne marquant pas le pont d'un bateau et à semelle souple et antidérapante).
- Vêtements chauds, pantalon de pont ou jean, chandail ou polaire, sous-vêtements, chaussettes et rechange en cas de pluie.
- Bonnet, casquette, gants ou mitaines, lunettes et crème solaire.
- Duvet chaud, lampe torche, couteau suisse en inox, Bible.
- Affaires de toilette et serviette.
- Un sac de voyage souple et ne prenant pas trop de place.
- Instrument de musique et carnets de chants si musicien ou autre si talent (dessinateur, conteur, etc.), carnet de notes et stylo.

Animation spirituelle
Notre aumônier, Bernard Bougon (sj), aura préparé les thèmes de réflexion de la croisière. Nous découvrirons tous ensemble le premier thème dès le mardi 15/05 matin après le briefing d'accueil qui aura lieu à l'église de La-Trinité-sur-Mer à 9h30.
Nous aurons un temps d'oraison par bateau chaque matin et au cours de la journée, du temps personnel pour méditer le thème du jour. Chaque soir, nous partagerons nos réflexions en petits groupes dans les bateaux.

Conclusion
Je reste à votre écoute et à votre disposition pour tout complément d’information.
La croisière Pères en Mer 2012 s'annonce comme un grand cru !
Je me réjouis à l'avance de vous voir tous pour cette croisière sous le regard et dans la joie de Jésus-Christ ressuscité.

Bien amicalement,
Jean-Michel André

samedi 7 avril 2012

Pâques !

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au sépulcre au lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : "Qui nous roulera la pierre pour dégager l'entrée du tombeau ?"
Au premier regard, elles s'aperçoivent qu'on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de peur.
Mais il leur dit : "N'ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : 'Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l'a dit.' "
Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau, parce qu'elles étaient toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

Évangile selon St Marc (16.1-8)

"Il est ressuscité" - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

vendredi 6 avril 2012

Vendredi saint !

Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.

Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.
Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : "Qui cherchez-vous ?"
Ils lui répondirent : "Jésus le Nazaréen." Il leur dit : "C'est moi." Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux.

Le baiser de Judas - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Quand Jésus leur répondit : "C'est moi", ils reculèrent, et ils tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : "Qui cherchez-vous ?" Ils dirent : "Jésus le Nazaréen."
Jésus répondit : "Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir."
(Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : "Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés".)
Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : "Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ?"
Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent.
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là.
(C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : "Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple.")

Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple — celui qui était connu du grand prêtre — sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
La servante dit alors à Pierre : "N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ?" Il répondit : "Non, je n'en suis pas !"
Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.

Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Jésus lui répondit : "J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit."
À cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : "C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre !"
Jésus lui répliqua : "Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?"
Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : "N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ?" Il répondit : "Non, je n'en suis pas !"
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : "Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ?"
Encore une fois, Pierre nia. À l'instant le coq chanta.

Le reniement de Pierre - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal.
Pilate vint au dehors pour leur parler : "Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?"
Ils lui répondirent : "S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré."
Pilate leur dit : "Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi."
Les Juifs lui dirent : "Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort."
Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : "Es-tu le roi des Juifs ?"
Jésus lui demanda : "Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : "Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ?"
Jésus déclara : "Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici."
Pilate lui dit : "Alors, tu es roi ?" Jésus répondit : "C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix."
Pilate lui dit : "Qu'est-ce que la vérité ?"
Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : "Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?"
Mais ils se mirent à crier : "Pas lui ! Barabbas !" (Ce Barabbas était un bandit.)

Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : "Honneur à toi, roi des Juifs !" Et ils le giflaient.

Les soldats se moquent de Jésus - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : "Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."
Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : "Voici l'homme."

Ecce homo - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : "Crucifie-le ! Crucifie-le !" Pilate leur dit : "Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."
Les Juifs lui répondirent : "Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu."
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans son palais, et dit à Jésus : "D'où es-tu ?" Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : "Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ?"
Jésus répondit : "Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave."
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : "Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur."
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha).
C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : "Voici votre roi."
Alors ils crièrent : "À mort ! À mort ! Crucifie-le !" Pilate leur dit : "Vais-je crucifier votre roi ?" Les chefs des prêtres répondirent : "Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur."
Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.

La montée au Calvaire - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.
Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : "Jésus le Nazaréen, roi des Juifs."

La crucifixion - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec.
Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : "Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'."
Pilate répondit : "Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit."
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : "Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura."
Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : "J'ai soif."
Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "Tout est accompli." Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.

Jésus remit l'esprit - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.)
Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.

La descente de croix - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts.

Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne.
Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

La mise au tombeau - Gustave Doré (1866, Bible de Tours illustrée)

Évangile selon St Jean (18.1-40, 19.1-42)

jeudi 5 avril 2012

Jeudi saint !

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : "Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds !"
Jésus lui déclara : "Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras."
Pierre lui dit : "Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais !" Jésus lui répondit : "Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi."
Simon-Pierre lui dit : "Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête !"
Jésus lui dit : "Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous."
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : "Vous n'êtes pas tous purs."

Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : "Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous."

Évangile selon St Jean (13.1-15)

Le lavement des pieds - Ambrogiotto di Bondone, dit Giotto
(1303-1306, Église de l'Arena de Padoue)

dimanche 1 avril 2012

Passion !

La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu dans deux jours. Les chefs des prêtres et les scribes cherchaient le moyen d'arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : "Pas en pleine fête, pour éviter une émeute dans le peuple."
Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête. Or, quelques-uns s'indignaient : "À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu le vendre pour plus de trois cents pièces d'argent et en faire don aux pauvres." Et ils la critiquaient.
Mais Jésus leur dit : "Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? C'est une action charitable qu'elle a faite envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous voudrez, vous pourrez les secourir ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Elle a fait tout ce qu'elle pouvait faire. D'avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : Partout où la Bonne Nouvelle sera proclamée dans le monde entier, on racontera, en souvenir d'elle, ce qu'elle vient de faire."

Judas Iscariote, l'un des Douze, alla trouver les chefs des prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Dès lors Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : "Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ?" Il envoie deux disciples : "Allez à la ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : 'Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?' Il vous montrera, à l'étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs."
Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus leur déclara : "Amen, je vous le dis : l'un de vous, qui mange avec moi, va me livrer." Ils devinrent tout tristes, et ils lui demandaient l'un après l'autre : "Serait-ce moi ?" Il leur répondit : "C'est l'un des Douze, qui se sert au même plat que moi. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui qui le livre ! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né."
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : "Prenez, ceci est mon corps."
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : "Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu."

L’institution de l'Eucharistie - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : "Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée."
Pierre lui dit alors : "Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas."
Jésus lui répond : "Amen, je te le dis : toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois." Mais lui reprenait de plus belle : "Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas." Et tous disaient de même.

Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : "Restez ici ; moi, je vais prier."
Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : "Mon âme est triste à mourir. Demeurez ici et veillez."
S'écartant un peu, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui. Il disait : "Abba... Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !"
Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : "Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller une heure ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible."
Il retourna prier, en répétant les mêmes paroles. Quand il revint près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis. Et ils ne savaient que lui dire.
Une troisième fois, il revient et leur dit : "Désormais vous pouvez dormir et vous reposer. C'est fait ; l'heure est venue : voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre."

Jésus parlait encore quand Judas, l'un des Douze, arriva avec une bande armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres, les scribes et les anciens. Or, le traître leur avait donné un signe convenu : "Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde." À peine arrivé, Judas, s'approchant de Jésus, lui dit : "Rabbi !" Et il l'embrassa. Les autres lui mirent la main dessus et l'arrêtèrent. Un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille.
Alors Jésus leur déclara : "Suis-je donc un bandit pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais parmi vous dans le Temple, où j'enseignais ; et vous ne m'avez pas arrêté. Mais il faut que les Écritures s'accomplissent."
Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous.
Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n'avait pour vêtement qu'un drap. On le saisit. Mais lui, lâchant le drap, se sauva tout nu.

L'arrestation à Gethsémani - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et tous les chefs des prêtres, les anciens et les scribes se rassemblent. Pierre avait suivi Jésus de loin, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis parmi les gardes, il se chauffait près du feu. Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort, et ils n'en trouvaient pas.

L'arrivée chez le grand prêtre - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
De fait, plusieurs portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient même pas. Quelques-uns se levaient pour porter contre lui ce faux témoignage : "Nous l'avons entendu dire : 'Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.'"
Et même sur ce point, ils n'étaient pas d'accord.
Alors le grand prêtre se leva devant l'assemblée et interrogea Jésus : "Tu ne réponds rien à ce que ces gens déposent contre toi ?" Mais lui gardait le silence, et il ne répondait rien. Le grand prêtre l'interroge de nouveau : "Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ?"
Jésus lui dit : "Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel."
Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : "Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Quel est votre avis ?" Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant : "Fais le prophète !" Et les gardes lui donnèrent des gifles.

La flagellation - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une servante du grand prêtre. Elle le voit qui se chauffe, le dévisage et lui dit : "Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth !" Pierre le nia : "Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire." Puis il sortit dans le vestibule. La servante, l'ayant vu, recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : "En voilà un qui est des leurs !" De nouveau, Pierre le niait. Un moment après, ceux qui étaient là lui disaient : "Sûrement tu en es ! D'ailleurs, tu es Galiléen." Alors il se mit à jurer en appelant sur lui la malédiction : "Je ne connais pas l'homme dont vous parlez." Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois.
Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : "Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois." Et il se mit à pleurer.

Dès le matin, les chefs des prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le grand conseil. Puis ils enchaînèrent Jésus et l'emmenèrent pour le livrer à Pilate.
Celui-ci l'interrogea : "Es-tu le roi des Juifs ?"
Jésus répond : "C'est toi qui le dis."
Les chefs des prêtres multipliaient contre lui les accusations.Pilate lui demandait à nouveau : "Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi." Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate s'en étonnait.

Jésus quitte le prétoire - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
À chaque fête de Pâque, il relâchait un prisonnier, celui que la foule demandait. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour avoir tué un homme lors de l'émeute. La foule monta donc, et se mit à demander à Pilate la grâce qu'il accordait d'habitude. Pilate leur répondit : "Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?"
(Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les chefs des prêtres l'avaient livré.)
Ces derniers excitèrent la foule à demander plutôt la grâce de Barabbas. Et comme Pilate reprenait : "Que ferai-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs ?", ils crièrent de nouveau : "Crucifie-le !" Pilate leur disait : "Qu'a-t-il donc fait de mal ?" Mais ils crièrent encore plus fort : "Crucifie-le !" Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas, et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié.
Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du Prétoire, c'est-à-dire dans le palais du gouverneur. Ils appellent toute la garde, ils lui mettent un manteau rouge, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des révérences : "Salut, roi des Juifs !"
Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s'agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau rouge, et lui remirent ses vêtements.

La montée au Calvaire - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Puis, ils l'emmenèrent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter la croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire. Ils lui offraient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
Il était neuf heures lorsqu'on le crucifia.

La crucifixion - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : "Le roi des Juifs".
Avec lui on crucifie deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête : "Hé ! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix !"
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : "Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix ; alors nous verrons et nous croirons."
Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient.

Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte : "Éloï, Éloï, lama sabactani ?", ce qui veut dire : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : "Voilà qu'il appelle le prophète Élie !" L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : "Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là !" Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

La mort de Jésus - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria : "Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu !"
Il y avait aussi des femmes, qui regardaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà le soir était venu ; or, comme c'était la veille du sabbat, le jour où il faut tout préparer, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il eut le courage d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus.
Pilate, s'étonnant qu'il soit déjà mort, fit appeler le centurion, pour savoir depuis combien de temps Jésus était mort. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.
Joseph acheta donc un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un sépulcre qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau.

La déposition - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, regardaient l'endroit où on l'avait mis.

La mise au tombeau - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg
(1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)
Évangile selon St Marc (14.1-72, 15.1-47)

Rameaux !

Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples approchent de Jérusalem, de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers. Jésus envoie deux de ses disciples :
"Allez au village qui est en face de vous. Dès l'entrée, vous y trouverez un petit âne attaché, que personne n'a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l'on vous demande : 'Que faites-vous là ?' répondez : 'Le Seigneur en a besoin : il vous le renverra aussitôt.' "
Ils partent, trouvent un petit âne attaché près d'une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : "Qu'avez-vous à détacher cet ânon ?" Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
Ils amènent le petit âne à Jésus, le couvrent de leurs manteaux, et Jésus s'assoit dessus.
Alors, beaucoup de gens étendirent sur le chemin leurs manteaux, d'autres, des feuillages coupés dans la campagne.
Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux !"

Évangile selon St Marc (11.1-10)

L'entrée dans Jérusalem - Les Très Riches Heures du duc de Berry,
Paul, Jean et Herman de Limbourg (1410-1486, Musée Condé du Château de Chantilly)